GTB et Building Information Modeling  : convergence VS interconnexion

De sa conception à sa construction, de sa gestion à son exploitation, le bâtiment d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’hier. Véritables mines d’or, parfois encore peu ou mal exploitées, les données – et surtout leur usage – ont tout simplement bouleversé le bâtiment, jusqu’à en faire un objet véritablement “intelligent”. Du Building Information Modeling (BIM) à la Gestion Technique du Bâtiment (GTB), qu’entend-on réellement par la “révolution” du bâtiment ?

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Avant toute chose, revenons sur les notions de GTB (Gestion Technique du Bâtiment) et de BIM (Building Information Modeling), des acronymes parfois mal interprétés. Une maquette BIM est une représentation graphique des données issues du patrimoine d’un bâtiment (données de conception et de construction, d’installations techniques, etc.) ; elle permet d’établir ce que l’on appelle un référentiel bâtimentaire. La GTB est quant à elle un des systèmes d’information qui permet d’automatiser la gestion d’un service comme le chauffage ou l’éclairage du bâtiment ; elle contient une base de données de points de mesure, d’alarmes et de séries temporelles. En d’autres termes, le BIM permet de visualiser des données géo-référencées du bâtiment à travers une maquette numérique (échelle bâtimentaire), tandis que la GTB collecte et traite les données qui permettront ensuite de superviser et de paramétrer la gestion des services régaliens du bâtiment (échelle équipements). 

Gestion du bâtiment et le building information modeling : définitions

Avant toute chose, revenons sur les notions de GTB (Gestion Technique du Bâtiment) et de BIM (Building Information Modeling), des acronymes parfois mal interprétés. Une maquette BIM est une représentation graphique des données issues du patrimoine d’un bâtiment (données de conception et de construction, d’installations techniques, etc.) ; elle permet d’établir ce que l’on appelle un référentiel bâtimentaire. La GTB est quant à elle un des systèmes d’information qui permet d’automatiser la gestion d’un service comme le chauffage ou l’éclairage du bâtiment ; elle contient une base de données de points de mesure, d’alarmes et de séries temporelles. En d’autres termes, le BIM permet de visualiser des données géo-référencées du bâtiment à travers une maquette numérique (échelle bâtimentaire), tandis que la GTB collecte et traite les données qui permettront ensuite de superviser et de paramétrer la gestion des services régaliens du bâtiment (échelle équipements). 

LA CONVERGENCE BIM-GTB AU SEIN DE LA MAQUETTE NUMÉRIQUE

Un bâtiment intelligent est un bâtiment capable de tirer le meilleur parti de ses données via un référentiel unique. Or la GTB, tout comme la GMAO (pour les aspects liés à la maintenance du bâtiment) ou tout autre système d’information fonctionnent en silos, s’appuyant chacun sur un référentiel partiel. 

Si la principale évolution apportée consistait jusque-là à interconnecter un viewer BIM avec une GTB ou une GMAO, la véritable révolution du bâtiment vient en réalité de la capacité à faire converger ces données des mondes physiques et numériques (via un référentiel unique), pour les contextualiser au sein d’une seule et même base de données (le jumeau numérique) afin de permettre de réaliser des analyses croisées (à titre d’exemple, comparer le taux d’utilisation d’un espace avec la température moyenne de celui-ci), pour distribuer des données à d’autres applications que le viewer BIM et pour orchestrer des événements entre les différents systèmes (à titre d’exemple, un dysfonctionnement d’un automate d’une pièce permet à la fois de générer la création d’un ticket dans la GMAO et de rendre indisponible cette pièce dans l’outil de réservation). C’est ce que propose le BOS SpinalCore, en mettant le BIM au cœur du projet et en l’utilisant comme référentiel unique pour l’ensemble des systèmes, offrant même la possibilité de le visualiser en 3D pour une meilleure compréhension.

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