Transformation digitale : le Smart Building d’EDF

En 2016, les équipes Smart Building d’EDF rencontrent SpinalCom et découvrent ce qui leur semble être une innovation unique sur le marché à travers le BOS SpinalCore. Plusieurs expérimentations sont lancées sous la forme de Proof of Concept (POC), dont une sur un site de plus de 32 000m2 de bâtiments situé à Nanterre. L’objectif : explorer les solutions de SpinalCom pour en analyser le fonctionnement sur un site intégrant des bâtiments anciens et évaluer la possibilité de les enrichir sur le long terme en matière d’usages. Alain Despiau-Peyralade, Consultant Expert Smart building chez EDF, revient sur la réussite de ce projet.

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Smart Building : les avantages de l’intégration du BOS SpinalCore au site de 32 000m2 d’EDF à Nanterre

Transformer un bâtiment des années 80 en smart building

Le projet finalement retenu à Nanterre comprenait des bâtiments pour la plupart datés des années 80. « Nous avons dans un premier temps dû modéliser l’intégralité des bâtiments du site et peupler cette modélisation de l’ensemble des systèmes complètement hétérogènes qui les composaient », explique Alain Despiau-Peyralade. « Il a fallu partir de zéro, avec des plans en PDF transformés via Revit en représentation 3D en un temps record. Nous avons ensuite imaginé les usages possibles dès lors que le BOS était installé dans le bâtiment, en analysant le patrimoine existant (bureaux, chaises, etc.) grâce au viewer 3D. Les différents systèmes numériques ont été intégrés de manière à pouvoir recenser l’ensemble des espaces disponibles, avec les équipements associés pour chacun, et à en mesurer l’occupation, » poursuit-il.

Le BOS SpinalCore : une solution évolutive de smart building

Plusieurs collaborateurs ont été formés à la prise en main de la base graphique de SpinalCore, de manière à pouvoir assurer le pilotage du bâtiment de façon autonome. Tous ont pu expérimenter l’intérêt d’un jumeau numérique BIM-GEM dans un bâtiment, qu’il soit moderne ou ancien. « Nous avons mesuré la puissance d’intégration et de reproduction de ce système, facile et rapide à mettre en œuvre et grâce auquel il est possible de rattacher n’importe quelle base de données directement dans la base graphique du BOS. Dans le cas d’une construction en rénovation, mais relativement ancienne, on peut donc commencer “petit” mais faire ensuite évoluer le jumeau numérique du bâtiment et former les équipes au fur et à mesure, évitant de trop gros investissements au démarrage ». En tirant profit des  données existantes en les intégrant progressivement au BOS, il est possible de mettre en œuvre de nouveaux services digitaux sans nécessairement devoir ajouter d’IOT ou de SI supplémentaire. Permettant ainsi de réduire significativement les budgets CAPEX de la mise en place d’un nouveau SI et OPEX de l’exploitation de ce dernier.

La réussite du projet smart building d’EDF

« Ce projet a été une véritable réussite. Nous avons mesuré la facilité d’adaptation du BOS vers des usages de plus en plus complexes, et le run nous a permis de nous rendre compte des gains réalisés dans l’exploitation courante du système, avec une quantité de données qui augmente à mesure que les usages évoluent et donc de réelles économies d’échelle. Nous avons pour la première fois pu disposer d’une représentation réelle d’un bâtiment des années 80, qui n’avait jamais fait l’objet de modélisation ni d’inventaire, grâce aux données issues des systèmes ». Ce projet a éveillé l’intérêt d’autres entités du groupe pour qui le jumeau numérique et son déploiement sont devenus une évidence grâce à la facilité de reproduction d’un système tel que SpinalCore dans n’importe quel type de bâtiment. 

« Nous avons testé beaucoup de solutions qui se disent “BOS”, mais aujourd’hui l’unique service du marché à tenir véritablement cette promesse, au-delà de simples bases de gestion IoT ou de  gestion numérique, est celui de SpinalCom. Sans BOS, le smart building n’existera pas, mais le BOS n’est pas une simple maquette numérique peuplée de données, c’est une représentation qui s’appuie sur une base de données évolutive à partir du BIM », conclut Alain Despiau-Peyralade.

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